Plusieurs évènements ont impacté le secteur de l’immobilier ces dernières années. La crise sanitaire, les baisses de revenus, les plafonnements de loyers… Tout un tas d’éléments qui, cumulés, apparaissent comme un frein à l’achat ainsi qu’à la location. Les propriétaires sont d’ailleurs d’autant plus frileux qu’ils souhaitent à tout prix éviter les impayés durant cette période compliquée. Une question se pose néanmoins : qui sont les locataires en 2022 ?
Quels sont les profils types ?
Il existe plusieurs profils types de locataires, les voici :
Les étudiants : Ils s’installent généralement dans de nouvelles villes ou régions, avec un petit budget et peu d’exigences. Ce sont ceux qui sont le plus amenés à louer des studios ou de simples chambres meublées. Lorsqu’ils déménagent en groupe, ils privilégient des colocations dans des logements plus grands, type T3 ou T4 meublé.
Un jeune couple : Il s’agit généralement de deux jeunes actifs qui souhaitent intégrer leur premier appartement ensemble et qui recherchent un non meublé avec une chambre, type T2.
Les jeunes parents : Ils cherchent généralement un logement avec une chambre supplémentaire, proche des commodités et de la crèche ou de leur assistante maternelle.
Une famille avec plusieurs enfants : Ils recherchent une maison ou un appartement relativement grand, avec si possible des extérieurs. Les enfants sont généralement un peu plus grands et ça ne les dérange pas de s’éloigner un peu pour être plus au calme et confortable.
Un cadre en déplacement : Il s’agit de quelqu’un en mission professionnelle temporaire (pour quelques mois). Le logement lui sert uniquement la semaine et le loyer de celui-ci est souvent pris en charge par son employeur.
Pour bénéficier de certains avantages fiscaux comme la loi Pinel, le propriétaire doit louer à un type de locataire spécifique. En effet, ces derniers doivent être éligibles au dispositif. En plus d’occuper le logement au titre de résidence principale, le montant de la fiche d’imposition du locataire ne doit pas dépasser un certain plafond. Le plafond des ressources est réactualisé chaque année puisqu’il dépend de la composition du foyer fiscal et d’où se situe le logement occupé.
Avec les récents évènements, qui sont les locataires en 2022 ?
La crise sanitaire et les mesures d’encadrement des loyers ont eu une incidence sur le marché de l’immobilier. Quelles sont les attentes des locataires à présent ?
Zoom sur l’impact du COVID-19 sur la location immobilière
Confinements successifs, restrictions des déplacements, couvre-feu généralisé… Tous ces évènements ont eu des conséquences, voici celles que nous avons remarqué :
- Une baisse du pouvoir d’achat de par les fermetures et couvre-feu successifs.
- La démocratisation du télétravail permet à un grand nombre de travailleurs d’exercer leur métier à distance. Ce changement a fortement bouleversé le secteur de l’immobilier à plusieurs niveaux : Paiement difficile des loyers de par la baisse des revenus ou de la perte d’emploi. Le pouvoir d’achat de beaucoup de salariés a fortement diminué depuis le début de la crise, provoquant parfois des situations où le loyer ne pouvait pas être payé.
- Des déplacements difficiles : les visites, états des lieux ou encore déménagements ne pouvaient pas s’effectuer ou alors de façon très limitée. Des mesures strictes doivent être mises en place, contraignant les actifs à repousser leurs projets.
- De nouvelles exigences naissent avec le confinement. Les confinements à domicile, dans des lieux qui ne sont parfois pas adaptés au mixte vie de famille/travail poussent la population à modifier ses habitudes et ses envies. Ainsi, ceux qui se contentaient d’un appartement désirent désormais une maison, avec des extérieurs et des pièces plus lumineuses. Certains sont même prêts à s’éloigner de leur lieu de travail pour profiter d’une meilleure qualité de vie.
La gestion des biens immobiliers est totalement bouleversée face à ces nombreux changements et évènements incontrôlables. Les assemblées générales sont repoussées, les syndics de copropriété travaillent désormais à distance et de nombreuses règles s’ajoutent en ce qui concernent les locations saisonnières.
Le plafonnement des loyers
Depuis la loi Elan, fin 2018, l’encadrement des loyers est au cœur de toutes les attentions. En effet, cette mesure permet de limiter les loyers excessivement chers qui peuvent être mis en place dans les grandes villes comme Paris, Lille ou encore Lomme. Ce simulateur en ligne vous permet de regarder facilement si votre logement est en zone tendue.
Dans ces zones, les loyers demandés ne peuvent pas dépasser le loyer de référence majoré. C’est-à-dire 120% du loyer moyen en vigueur pour un bien équivalent, dans le même secteur. Plusieurs critères sont pris en compte chaque année pour établir ces loyers, comme la zone d’implantation du logement, sa date de construction, le type de logement ou encore le nombre de pièces qu’il comporte. Les plafonds sont fixés en euros par mètre carré de surface habitable fiscale. D’autres règles spécifiques peuvent également s’appliquer et exclure certains logements de l’encadrement des loyers.
Malgré la crise sanitaire et les divers bouleversements qu’elle a entraînés ces deux dernières années, le secteur de l’immobilier continue d’afficher de bons résultats. Le profil des locataires a légèrement évolué, notamment concernant leurs envies et besoins, mais trouver des locataires fiables, sérieux et solvables est toujours possible.